Le Patriarche, le gourou des drogués

 Le Patriache, le Gourou des Drogués

 à voir absolument, nos générations l'ont bien connu ...

Une "autre" prise en charge de la toxicomanie!

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 "Il se prenait pour un dieu" : une série documentaire revient sur l’affaire du Patriarche, "le gourou des drogués", née en Haute-Garonne

➡️ https://l.ladepeche.fr/ILA3 Bravo pour cet énorme travaille recherche et de trouvaille!

 https://www.canalplus.com/decouverte/le-patriarche-le-gourou-des-drogues/h/28566937_50034/saisons/

Le développement de l'association Le Patriarche

En 1970, Lucien-Joseph Engelmajer s'installe au lieu-dit la Boëre à Saint-Paul-sur-Save, où, avec une douzaine de jeunes toxicomanes sans ressources, il met en place un lieu d'aide qui leur est destiné[7]. L'association Le Patriarche est fondée le [8]. Engelmajer en est le président-fondateur, déjà surnommé Le Patriarche[9] depuis qu'il a fondé son club de poésie le "Groupe du Patriarche".

Il dispose alors durant un certain temps de l'appui général de spécialistes dont celui de Gabriel Nahas connu pour son opposition à toute médication psychotrope, et ceux de Claude Olievenstein et Francis Curtet qui s'opposent ensuite aux méthodes radicales pratiquées dans des centres.

En France, les structures publiques de soins pour toxicomanes sont alors peu développées. Au fil des années, l'association va connaitre un important développement en France, puis dans le monde, avec plus de 210 centres dans dix-sept pays[10], en bénéficiant de financements institutionnels. Les centres français deviennent déficitaires et une grande partie des fonds utilisés d'origine et de destinations indéterminées se retrouvent entre autres en Suisse et au Luxembourg. Seul Jean-Paul Séguéla, ancien député RPR de Haute-Garonne et conseiller de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur pour les questions de toxicomanie jusqu'en 1995, a été inquiété[11].

L'association est progressivement présentée comme étant sectaire par plusieurs rapports parlementaires ainsi que par des associations anti-sectes, et les plaintes d'anciens patients se multiplient. Les soutiens aux communautés du Patriarche se raréfient progressivement. Le fondateur de l'association est accusé de malversations et violences sur des résidents. En 1998, il est contraint à la démission par le conseil d'administration. L'association abandonne alors toute référence à son créateur et prend le nom de Dianova[12] sauf en Italie. Les responsables de Dianova se réclament d'un fonctionnement plus traditionnel et surtout plus respectueux des lois.

Fin 2006, le tribunal correctionnel de Toulouse le juge par défaut alors qu'il est en fuite au Belize. Reconnu coupable d'abus de biens sociaux et d'emploi de travailleurs clandestins, il est condamné à cinq ans de prison.

Cette philosophie de prise en charge éducative et ses dérives seront grandement dépassées quand, notamment à cause de l'impact SIDA, les politiques reposant sur la réduction de risques, entre autres avec les traitements substitutions, seront privilégiée.

Les affaires judiciaires et l'exil

En 1998, il est contraint à la démission par le conseil d'administration avec le motif officiel « pour raisons de santé liées à son âge »[13]. L'association compte alors un peu plus de trois cents centres en Europe, en Amérique du Nord[14], en Amérique Latine.

En France, un patrimoine considérable est liquidé dans la discrétion[réf. nécessaire]. Ainsi le domaine de Lamothe, près de Saint-Cézert aurait été vendu, sans enchères, au propriétaire du KL[Qui ?] pour la somme de 180 000 euros, une partie du domaine aurait été revendue pour 1 million d'euros. Des dizaines de toxicomanes sont alors mis à la rue.

La Justice commence à s'intéresser aux affaires du patriarche, celui-ci s'exile en Amérique centrale et prend en 1998 la nationalité bélizienne. Condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse en à cinq ans de prison et 375 000 € d'amende dans un dossier où son association d'aide aux toxicomanes était accusée de dérives sectaires, abus de biens sociaux, emploi de travailleurs clandestins. Pour cette affaire, il était sous le coup d'un mandat d'arrêt international[15]. Il était également visé par des plaintes traitées en procédure criminelle. Il était notamment renvoyé devant la cour d'assises par la justice toulousaine pour des affaires de viols et tentatives de viols sur des mineurs qu'il a toujours niées. Parmi les parties civiles se retrouvent d'anciens proches collaborateurs de Lucien Engelmajer ayant profité de nombreux privilèges.

Engelmajer est mort en 2007 à Belize City de complications cardiaques liées à un choc septique dû à une pneumonie, survenue lors du passage de l'ouragan DeanCorozal où il avait une maison). Il était soigné dans la clinique Universal Health Services Ltd. de Belize City le (certificat du Dr Jorge Hidalgo).

 source wikipedia


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